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Cathedral

Chorégraphie: Marcos Morau
Musique: Arvo Pärt
Lumières: Mårten K. Axelsson
Création costumes & décors: Silvia Delagneau

Cathedral raconte un monde dans lequel la vie est régie par des techniques numériques tout droit sorties de la science-fiction des années 50. A cela s’ajoute le lyrisme méditatif de la musique d’Arvo Pärt et voici le public projeté dans une 4ème dimension qui ne laisse pas indifférent.

A coup de mouvements mécaniques, les danseurs et les danseuses cherchent ce qui nous rend humains et décryptent nos relations à l’autre, notre voisin, son avatar ou son clone. Morau conçoit une atmosphère rétro-futuriste tout aussi sombre et énigmatique qu’envoutante.

Marcos Morau (Valence, 1982) est une étoile montante dans le monde du théâtre européen. Il conçoit des performances impressionnantes alliant mode, danse, théâtre, cinéma et photographie. La combinaison de ces disciplines, une attention toute particulière aux accessoires et éléments de décor et un langage de mouvement qu’il nomme KOVA, signent de manière très reconnaissables ses chorégraphies et mises en scène.

Selon son créateur, KOVA n’est pas seulement une technique de danse, mais un « état d’esprit » dans lequel toute forme de mouvement organique est à éviter. La tête doit être continuellement en contrôle et chaque mouvement est une décision consciente, exactement calibrée et isolée. De cette façon, chaque partie du corps devient son propre agent et semble fonctionner de manière autonome sans savoir comment les autres membres s’activent, à la façon de certains androïdes issus de la pop culture.

Cette pièce est fascinante à contempler. On peut presque entendre les douze danseurs qui sifflent et cliquent enchaînant des mouvements en staccato. Morau décrit ses interprètes comme des jouets en panne à l’abandon dans une salle de jeux. Pour moi, ils ressemblent plus à des androïdes défectueux, coincé dans un monde sans vie humaine, prétendant être des humains eux-mêmes, à l’instar de Rachael dans « Blade Runner » (…). Les morceaux d’ensemble où toutes et tous se déplacent comme une seule machine organisée, sont envoûtants. On pourrait les regarder encore et encore, sans lassitude.

https://movementexposed.com

Pièce créée pour le Scapino Ballet Rotterdam en octobre 2019

photo :  Gregory Batardon

With Cathedral, Marcos Morau, a rising star in the European theatre world, made in 2019 this major production for Scapino Ballet Rotterdam, inspired by the music of world-famous composer Arvo Pärt, which enhances the theatricality and intensity of the performance.

Accompanied by the spiritual music of Arvo Pärt, pure as a heartbeat, Cathedral asks us to reflect on the nature of existence. About the mystery of man amid the grandeur of nature and the infinite universe. Morau places the dancers in an impressive atmosphere, the perfect setting for his beautifully designed choreographies and inventive language of movement.

It is also really fascinating to look at. You can almost hear the twelve dancers whirring and clicking as they go from staccato movement to staccato movement. Morau has described the dancers as broken-down toys in a playroom. To me, they resemble malfunctioning androids, stuck in a world without human life – maybe the rock has wiped out humanity? – and now pretending to be humans themselves. They may even believe they are human, just as Rachael did in Blade Runner (…). The group pieces, with everyone moving as a single organized machine, are mesmerizing. You could watch them over and over and over again.

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Premiere: October 2019, Scapino Ballet Rotterdam (NL)

Marcos Morau (Valencia, 1982) is a rising star in european theatre. He conceives impressive performances mixing fashion, dance, theatre, cinema and photography. By combining these disciplines, a rigorous attention to detail in accessories and sets along with a movement language that he calls KOVA, he creates a very recognisable signature in his choreography and stage direction.

Choré gra phe