tHE bAD
Chorégraphie & Musique: Hofesh Shechter
Chevauchée échevelée, tHE bAD met en jeu une tribu d’interprètes sur une partition percussive. Sur le doré de ses costumes, ricochent une gestuelle musclée sous influence urbaine et la part de tension et de liberté qui réside dans le monde de la nuit. C’est, selon son créateur, la « tentative de faire une pièce sans penser », sans constamment évaluer s’il est bon ou mauvais. Ici, il expérimente le mouvement et l’interaction entre les corps comme langage chorégraphique complet, de l’énergie la plus folle à l’épuisement qui suit la dureté d’une discipline maitrisée.
Cet extrait d’un triptyque intitulé « Les barbares » est la 4ème entrée au répertoire d’une pièce d’Hofesh Shechter. Ce chorégraphe renommé, installé à Londres, sait, à coup de lumières et de rythmes endiablés, immerger les spectateurs et ses danseurs dans des ambiances de fin du monde. Celles-ci racontent tant la noirceur de nos sociétés actuelles que la certitude que le genre humain à les moyens d’en inventer de meilleures.
« Adepte de l’électrochoc, le chorégraphe Hofesh Shechter manie son et lumières avec virtuosité. » Le Monde
« (…) on a fort bien compris que le spectacle nous parlait d’amour et de haine, de musique, de bruit et de silence, de violence et de tendresse, de danse et d’immobilité, d’espoir et d’angoisse, bref de la condition humaine et de sa bestialité. Et on a consenti à se laisser emporter par la jouissance d’un spectacle d’une cruelle beauté, toujours esthétique sans jamais être esthétisant, où l’éclairage même se mit à danser pour donner de la lisibilité aux mouvements extatiques ». Paul Rauchs, Lëtzebuerger Land
photo: Gabriele Zucca
The wild ride of “tHE bAD” sets a tribe-like group of performers to a percussive dubstep score. Muscular gestures with an urban flair, bounce off the gold costumes in a play between freedome and tension that might exist in nightlife. Shechter says it is “an attempt to make a piece without thinking”, without constantly evaluating what is good or bad. Here he is experimenting movement and the interaction between bodies as a complete choreographic language from the craziest of energies to the exhaustion that follows the harshness of disciplined mastery.
The piece is the 4th work by Hofesh Shechter to enter the repertoire. This renouned choreographer, established in London knows how to immerse the audience and his dancers in end-of-world atmospheres with lights and devlish beats. They show the darkness of our current society and the certitude that humankind has the means to invent better ones.