Lost on route 44
chorégraphie Marina Mascarell
assistants Alma Munteanu, Sean Wood
musique Gustav Mahler
lumière Arnaud Viala
costumes Marina Mascarell, Marion Schmid
création le 30 mai 2013, Salle des Eaux-Vives, Genève
Marina Mascarell questionne l’espace-temps qui affecte non seulement les corps mais est aussi affecté par tout ce qui se produit dans l’univers.
Les danseurs, véritables artistes-créateurs, perçoivent la nature précaire du temps et comprennent la signification de la mort. Ils donnent vie au mouvement qui doit faire naître l’émotion chez le spectateur.
«Nos horloges biologiques sont affectées par les changements du flux du temps. Dans la théorie de la relativité il n’y a aucun temps absolu, donc chaque personne a sa propre mesure du temps. L’espace-temps affecte non seulement les corps mais est aussi affecté par tout ce qui se produit dans l’univers.
Sur scène, l’interprète est un architecte de l’espace et du temps. Le temps, rectiligne, change son fonctionnement habituel lorsqu’un danseur entre en action : le premier pas s’associant à la naissance et le dernier pas à la mort. Sur scène, les interprètes perçoivent la nature précaire du temps et comprennent la signification de la mort.
Si nous avions conscience que la vie est la mort, nous cesserions d’avoir peur. Et si nous n’avions plus de crainte, personne ne pourrait voler le fil de notre vie.» – Marina Mascarell